baguenaude. C'est une poème médiéval fondé sur le non-sens, et dont la forme est assez flottante. Elle est le plus souvent composée en octosyllabes, reliés par un système d'assonances et de contre-assonances plus ou moins fantaisistes.

ballade. Une des formes fixes les plus célèbres de l'héritage lyrique médiéval, elle consiste en trois strophes le plus souvent isométriques, suivies d'un envoi qui nomme le dédicataire du poème. Toutes les strophes sont construites sur le même schéma de rimes, et l'envoi correspond en général à la deuxième moitié d'une strophe. Chacune, ainsi que l'envoi, se termine par un refrain.
- la petite ballade: trois huitains suivis d'un quatrain.
- la grande ballade: trois dizains de décasyllabes suivis en principe d'un quintil.
- la ballade balladante: trois sptains d'heptasyllabes et un envoi de quatre vers.

bergerette. Poème qui célébrait le début du printemps dans la tradition pastorale du XV° siècle. Elle se présente en cinq strophes, la première jouant le rôle de refrain; qui se répète en troisième et cinquième position.
- grande bergerette: les strophes sont des sizains
- moyenne bergerette: les strophes sont des quatrains
- petite bergerette: c'est une sorte de rondeau.

binaire. Le terme qualifie toute structure linguistique ou poétique à deux éléments comparables, appariés par le coordination, la juxtaposition. Très souvent, la binarité se joint à des faits de parallélisme, chiasme, antithèse... On parle également de phrase binaire, en rhétorique, lorsque protase et adopose s'équilibrent nettement.

blanc. Le blanc typographique dans la mise en pages de la poésie traditionnelle obéit à des normes relativement régulières (séparation des strophes). Dans la poésie moderne, le blanc se présente diversement, plus ou moins régulièrement, selon la typographie du poème.
- vertical: marges
- horizontal: lignes sautées

blason. En vogue au XVI° siècle, la blason est un genre plutôt qu'une forme. Il s'agit d'une pièce en vers courts à rimes plates. Il renferme loit l'éloge, soit la satire d'un être ou d'un objet, souvent les deux se répondent: blason et contre-blason dans le même poème.

bout-rimé. Court poème fondé sur de rimes distribuées à l'avance, selon le rpincipe d'un jeu littéraire de salon en vogue du XVII° au XIX° siècle.
- bouts-rimés: ce terme est utilisé pour désigner les rimes ainsi données à l'avance.

cadence. Ce terme sert à désigner des "rapports de volume" entre constituants de la phrase, syntagmes ou propositions, ou entre mètres, dans le vers, pour souligner les effets de rythme ou de clausule.
- cadence majeure: groupes croissants
- cadence mineure: groupes décroissants.

calembour. Jeu de mots qui rapproche des signifiants semblables correspondant à de signifiés différents.

calligramme. Le poète dessine, par sa manière d'agencer les mots, le sujet du poème. Bien que son nom lui ait été donné par Apollinaire, le calligramme a une tradition beaucoup plus ancienne qui remonte à Théocrite et aux poètes alexandrins, et qui s'est poursuivie.
- les vers dits "rhopaliques" sont des vers composés de mots comportant le premier une syllabe, le deuxième deux, etc.
- les vers "figurés" sont disposés de sorte à dessiner ce dont parle le poème.

canso. Le thème de la canso est l'amour courtois. Les troubadours la chantaient, elle était accompagnée. Composée en général de couplets sans refrain sur rimes identiques suivis d'une sorte d'envoi appelé "tornada"

carole. Ou chanson de carole, chanson de ronde médiévale fondée sur une alternance de couplets chantés par un soliste, et de refrains chantés par le choeur. Parfois terminée par la "balerie", danse accompagnée de chants. La carole est à l'orgine du rondeau et du triolet.

 

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